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Jésus vous zaime

3 février 2012

tubecatholique

La soupe est servie.

 

Jésus vous aime..! [ Affirmation non vérifiée.]

 Ce genre de publicité racoleuse envahi notre espace visuel. Que cache-t-elle ?

Admettons en préambule que toute analyse contradictoire, tout débat, est impossible avec les "croyants", qui opposent systématiquement leurs certitudes à l'irrationnel. La foi ne peut aller de pair avec la logique.

Pourtant, si monsieur Dupond, catholique pratiquant ou non mais fervent suppôt de l'église-apostolique-et-Romaine, voulait bien réfléchir à une évidence géographique, il trouverait matière à s'interroger. Car ce n'est pas faire preuve d'une grande perspicacité de prédire que, si par un caprice du destin, il avait vu le jour dans un village et une famille de bédouins, c'est indubitablement vers Allah qu'irait son prosélytisme. Né à Bangkok, les mêmes probabilité joueraient en faveur d'un engagement Bouddhiste. Mais bon, chacun son dieu et les âmes seront bien gardées !

La 'foi' s'appuie sur des textes sacrés. C'est le propre de presque toutes les religions, monothéistes en tous cas. L'origine en est divine, c'est fondamental, mais on n'en connais pas les auteurs. Chez les catholiques le livre de référence est appelé 'Sainte Bible'. L'ouvrage fut scindé en deux parties, l'ancien et le nouveau testament. L'un est réservé aux juifs et l'autre aux chrétiens. Les douze tribus d'Israël du premier sont devenues les douze apôtres du second. Pour y parvenir, il a fallu modifier puis assimiler les croyances païennes et juives. Dans l'Ancien Testament les prophètes juifs avaient prédit l'avènement du messie. Jésus accomplit leurs prophéties à travers les écrits du nouveau, prouvant par là même sa nature messianique.

De la belle ouvrage en vérité.

Qui a écrit la bible ?

Dieu ! Voui, bon, même s'il a créé l'homme à son image, ce qui n'est pas flatteur pour lui, il faut tout de même bien admettre qu'il aurait dû trouver un autre support, surtout à une époque ou l'humanité était illettrée dans sa très grande majorité. L'unanimité des chercheurs, scientifiques et théologiens, admet que la bible est une compilation, un mélange de traditions orales et de croyances. La raison d'être du Nouveau Testament, fut de créer l’Église catholique, pour remplacer l’Israël des juifs. Avec le déclin des cultes païens et le repli amorcé par le judaïsme, les populations de l'époque commencèrent par se mettre en quête de croyances nouvelles. Au même titre que les disciples de Carpocrate, les esséniens,les naassènes et des centaines d'autres sectes, gnostiques ou pas, les disciples de Jésus, des juifs qui adoptaient simplement un point de vue différent, formulèrent et propagèrent leur propre version de la parole divine. 

Les premiers chrétiens croyaient au retour prochain de Jésus et à la fin du monde consécutive. Aussi ne voyaient-ils pas l’intérêt d'écrire quoi que ce soit. Mais après une quarantaine d'années, comme le Sauveur n'était toujours pas revenu sur terre, il devint important de rendre compte de la vie et de l'enseignement de Jésus. C'est de cette époque que date l’Évangile le plus ancien, celui de Marc. Ceux de Matthieu et et de Luc vinrent ensuite, aux alentours de 80 ans après J.-C. Celui de Jean est bien postérieur puisqu'il date de la fin du premier siècle, ce qui explique ses grandes différences par rapport aux trois autres.

L'église chrétienne apparaissait dans un univers Romain. Elle avait d'abord besoin de susciter des vocations, d'attirer de nouveaux disciples. Pour y parvenir, les fondateurs devaient non seulement rivaliser avec un vaste éventail de cultes païens, mais surtout avec leurs propres croyances judaïques. Ils comprirent la nécessité de se démarquer et que, pour cela, Jésus devait être bien davantage qu'un simple prophète.

La crucifixion du Christ, suivie de sa résurrection puis de son ascension au paradis furent les Mythes centraux de la nouvelle religion. Ils en expliquent la pérennité, bien que la principale raison de l’émergence du christianisme, dont le sens littéral signifie "universel ", se situe justement dans sa capacité à s'imposer de manière universelle.

Lorsque apparut la nécessité de rédiger un texte ayant valeur de Loi, les fondateurs se mirent à chercher ce qu'il fallait annoncer comme étant véritable et bon pour l’Église. Le fait que le Seigneur sacrifie son fils, que celui-ci ressuscite et monte aux cieux différencia le christianisme de toutes autres religions qui tentèrent de s'imposer à l'époque.

La compilation et remaniement des écrits qui composent le Nouveau Testament s'effectua au cours des quatre siècles qui suivirent. Il a fallut tout ce temps pour les couler dans le moule que l'église lui avait choisi, afin de rendre universel le message chrétien émergent.

En investissant les Saintes Écritures d'une autorité divine, incontestable de facto, les chrétiens ont fait en sorte qu'elles ne puissent plus être remises en cause. La moindre critique sur leur validité valait d'être taxé d'hérésie. Sans cette précaution, la crédibilité du document n'aurait pas résisté aux doutes soulevés par la lecture.

Considérons simplement le problème de la langue : L’ancien Testament était écrit en hébreu, le nouveau en grec à partir de sources qui -si elles existent- devaient être rédigées en araméen. Aux problèmes de traduction s'ajoute celui de la véracité des sources. Chaque Évangile est un mélange confus de faits, de rumeurs, de légendes et de mythes qui avaient fait l'objet d'innombrables retouches et réécritures.

Cela n'a rien d'anodin, nous pouvons relever certaines des plus grosses incohérences ;

  • Luc décrit Jésus comme étant « doux comme un agneau ». Matthieuaffirme le contraire car, pour lui, Jésus « n'est pas venu apporter la paix, mais l'épée ».

  • Matthieu et Lucrelatent l'épisode de la tentation dans le désert. Pourtant Jésus était supposé être seul lors de cet événement. Idem pour la prière sur le mont des oliviers. Luc raconte que Jésus s'éloigne de Pierre, Jacques et Jean« à la distance d'environ un jet de pierre ». Lorsque Jésus revient, il trouve les disciples endormis, il est immédiatement arrêté et emmené. Nulle mention de confidences faites par le Christ concernant sa prière ou la tentation dans le désert. Cependant, on nous en décrit les moindres détails. Comment est-ce possible ?

  • Il est unanimement indiqué que les disciples prennent la fuite au moment ou Jésus est arrêté. Aucun d'entre-eux n’assistait aux événements qui suivirent. Pourtant chacun des quatre apôtres fait un compte-rendu précis de la crucifixion. D'où proviennent ces détails ? Ce que font Ponce-Pilate et Simon, ce que font les soldats romains, tout est relaté avec un grand luxe de détails. Par quel mystère les apôtres sont-ils au courant des faits et gestes de tant d'intervenants ? Les croyant vont objecter qu'il s'agit « d'inspiration divine ».Cependant, pour des ouvrages qui prétendent transmettre la parole de Dieu, c'est bien lui faire injure que d'offrir une telle confusion.

  • L’Évangile de Jean regorge de détails que les trois autres, dits synoptiques, ignorent complètement. Même le ton en est radicalement différent. Le message en est plus raffiné, il présente des disparités frappantes avec ceux deMatthieu et Luc. Ces derniers sont les seuls à faire mention de la descendance et de la naissance de Yeshua Bar Yehosef (Jésus, fils de Joseph.) Bien que, même-là, ils en donnent un compte-rendu fort différent l'un de l'autre ;Matthieu rapporte que Jésus est issu d'une famille aristocratique, héritière de la ligné de David. Ce qui fait de lui un souverain potentiel. Luc reprend l'information de la descendance royale, mais parle d'une classe sociale inférieure.

  • Enfin Marc adopte un point de vue diamétralement opposé, en faisant du Christ un charpentier sans le sou.

La naissance du Christ donne elle-aussi sujet à controverses ;Lucraconte que les bergers rendent visite au nouveau-né. ChezMatthieu ils sont remplacés par des 'Rois-Mages'. Luc dit que la Sainte Famille, qui résidait à Nazareth, fait le voyage jusqu'à Bethléem où Jésus voit le jour dans une étable. Pour Matthieu, la Sainte-Famille était aisée et vivait à Bethléem oùJésus naît dans une maison, pas dans une étable ou une grotte.

C'est au sujet de la crucifixion que l'on relève les plus flagrantes inconsistances. Les Évangiles ne s'accordent même pas sur la date ; Jean parle de la veille de la Pâque, les trois autres (les anciens) donnent le lendemain de la Pâque. Même les dernières paroles du Christ diffèrent. D'après Matthieu et Marc ce serait :« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ». Pour Luc ; « Père, je remet mon esprit entre tes mains. » Et pour Jean, une version minimaliste : « Tout est accomplit. »

Dans toute l'histoire des fouilles archéologiques menées en Terre Sainte, on n'a retrouvé qu'un seul squelette d'homme crucifié ! [ i.] i Bien que les personnes victimes de ce mode d'exécution se soient compté par dizaines de milliers, un seul squelette a été mis à jour. La raison en est qu'à l'époque où vivait Jésus, l’inhumation était réservée aux gens honorables. Les condamnés à mort n'y avaient pas droit. Ils étaient laissés sur place, exposés aux charognards puis jetés dans la fosse commune. La crucifixion servait à humilier publiquement le condamné. Il n'était pas censé mourir vite, l'agonie devait durer très longtemps. Ce n'est qu'au bout de plusieurs jours que les soldats lui brisaient les jambes pour qu'elles ne puissent soutenir le corps . La mort par asphyxie survenait alors rapidement. Pourtant les quatre Évangiles s'accordent pour dire que Jésus est mort en l'espace de trois heures, avant d'être descendu de la croix puis inhumé. Il n'a pas eu les jambes brisées et le coup de lance dans le flanc n'est relaté que par Jean. Aucun des trois autres Évangiles n'en fait mention. Rien n'a de sens, sauf si l'on se place du point de vue des premiers théologiens qui s’efforçaient d'attirer les fidèles. Ils devaient faire passer Jésus du statut d'homme à celui de Christ divin. Pour qu'il revienne d'entre les morts, il fallait présenter un corps identifiable. Un squelette dévoré par les vautours et jeté dans une fosse commune ne pouvait pas faire l'affaire.

 L'épisode de la résurrection n'échappe pas non plus à la contradiction, il en est même truffé. Qui se rend au tombeau ? Qu'y trouve-t-on ? De quel jour de la semaine s'agit-il ? Chaque Évangile donne sa version. Quant aux apparitions de Jésus, après la résurrection, les témoignages divergent totalement. Considérant l’Évangile de Marc, le premier apparu, peut-être le seul dont disposaient les chrétiens après après la mort du Christ, sur les six cent soixante-cinq versets qui le composent, seuls huit sont consacrés à la résurrection. Cet événement primordial ne fait l'objet que d'une brève mention. La raison en réside dans le fait que, à l'époque où cet Évangile fut rédigé, l'histoire de la résurrection en était encore au stade de simple élaboration. Ce qui n'était encore qu'un concept abstrait, entre révélation et réapparition, allait déboucher sur l'affirmation d'une réalité concrète. Dans le texte, l’Évangile s'achève sur une ambiguïté, sans qu'on puisse déterminer si les disciples admettent le retour de Jésus d'entre les morts. En revanche, il indique clairement que les disciples qui s'étaient enfuis, n'étaient pas revenus pour assister aux événements qui précédèrent et suivirent la crucifixion. Marc ne fait allusion qu'à la présence des femmes, précisant qu'elles avaient reçu, et négligé, l'ordre de demander aux disciples de se rendre en Galilée où le Christ ressuscité devait les rejoindre. D'après lui, déconcertées, elles s'enfuient sans rien dire à personne de ce qu'elles ont vu. Pas d'anges dans cette version, mais un jeune homme vêtu de blanc pour leur annoncer « Qu'Il est ressuscité ! ». Pas de gardes, ni de suaire, ni d'apparition du Seigneur revenu parmi les vivants. Le témoignage de Matthieu, ne fut recueilli qu'une décennie plus tard. A l'époque, les Romains s'étaient déjà livrés au sac de Jérusalem et à la destruction du Temple. Les dires de Matthieu furent certainement recueillis par l'un des copistes anonyme appartenant à la secte des Juifs chrétiens. Estimant sans doute que Marc n'avait pas répondu à un certain nombre de questions, ils modifièrent le récit de Matthieu pour qu'il corresponde à l'époque troublée qu'ils traversaient. Dans la nouvelle version, c'est un ange qui annonce la résurrection. Il se produit un tremblement de terre et l'ange descend, il a l'aspect d'un éclair. Les gardes sont foudroyés, l'ange fait rouler la pierre qui fermait le tombeau. Contrairement à ce qui se produit dans la version antérieure, chez les femmes, la terreur laisse place à la joie. Elles se précipitent pour pour avertir les disciples de ce qui vient de se produire et se trouvent en présence du Christ ressuscité, décrit pour la première fois. Par la suite, Jésus apparaît à ses disciples et proclame :« Tout pouvoir m'a été donné, dans le ciel et sur la terre ! ». Il précise qu'il sera toujours avec eux.

Avec ce nouvel évangile, tout devient plus miraculeux. Le Messie juif appelé Jésus est devenu Christ aux yeux du monde. Mais ce n'est pas fini, une autre décennie plus tard, apparaît la version de Luc. A cette époque, le fossé avec le judaïsme c'était encore creusé et Luc a radicalement modifié l'épisode de la résurrection pour coller plus étroitement aux changements survenus ; Ce sont de nouveau les femmes qui se rendent au tombeau...Mais le trouvent vide ! Elles vont en avertir les disciples. A l'arrivée de Pierre, il ne reste que les linges funéraires dans le sépulcre. Luc rapporte alors une histoire inédite ; Sur le chemin d'Emmaüs, Jésus rencontre deux de ses disciples, qui ne le reconnaissent pas. Ce n'est qu'au cours du repas qu'il est reconnu et il disparaît aussitôt. Par la suite, il apparaît aux apôtres réunis qui, effrayés, croient être en présence d'un fantôme. Il partage leur repas, avant de disparaître à nouveau.

Luc est le seul à raconter l'ascension de Jésus. Un épisode qui ajoute l'extase au miraculeux !

Enfin vient le témoignage de Jean, le plus tardif, rédigé un siècle après les faits rapportés. Sa description du Christ est tellement différente qu'il pourrait s'agir d'un autre personnage ; D'après lui Jésus n'est pas né à Bethléem, mais à Nazareth. Selon les évangiles synoptiques,son ministère aurait duré trois ans, mais, selon Jean, il se réduit à une seule année. Pour lui, la Cène a lieu la veille de la Pâque et la crucifixion le jour du sacrifice de l'agneau pascal. En totale contradiction avec les autres Évangiles, donc. Il persévère en affirmant que l'épisode où Jésus chasse les marchands du Temple a lieu, non pas après le dimanche des rameaux, mais au début de l'enseignement du Christ. Dans son récit, Marie-Madeleine se rend seule au sépulcre et le trouve ouvert et vide. Elle croit que le corps a été dérobé. Ce n'est qu'à son retour sur les lieux, accompagnée de Pierre et de " l'autre disciple " que les deux anges lui apparaissent, avant de se transformer en Jésus lui-même.

Encore du merveilleux, mais aussi d'autres interrogations ; Le Seigneur ressuscité apparaît sur la montagne le premier jour de la semaine, dixit Matthieu, pourtant ce n'est pas l'avis de Marc et de Luc.Jean dit d'abord que non, puis il se rétracte en disant « qu'IL (le Seigneur) est apparut, plus tard, à Marie-Madeleine. »

Au fil du temps, la résurrection est donc devenue de plus en plus miraculeuse.

On pourrait espérer plus de consistance, de la part d'un Dieu-tout-puissant, soucieux de communiquer sa parole. Toutes ces erreurs et approximations sont présentes depuis le début, mais largement ignorées jadis puisque les Évangiles étaient rarement publiés réunis. Séparément au contraire, disséminés à travers toute la chrétienté. Leur raison d'être était de prouver la nature messianique de Jésus dont l'avènement avait été annoncé par l'Ancien Testament. Il n'était nul besoin qu'ils constituent une biographie absolument fidèle.

En réalité, il ne s'agit pas de simples divergences de détails. Ce sont littéralement quatre versions différentes de la parole divine. Pour chaque passage des Évangiles, les variations vont de dix à quarante pour cent. Aux yeux d'un jury de cours d'assise actuel, ces témoignages ne pourraient avoir valeur de preuve.

Seule la 'foi' permet d'accorder crédit à ce tissu de contradictions et d'invraisemblances. Pour des millions de fidèles, les Évangiles transcrivent la parole de Dieu, alors qu'ils ne reflètent que les traditions orales de juifs radicaux tentant d'instaurer une nouvelle religion. Des prosélytes qui cherchèrent à convertir le maximum de fidèles en ajoutant ou soustrayant, en fonction du but recherché, certains détails de leur livre sacré.

 ~ G.H.W. Avec mes remerciements aux auteurs de « Resurection, Myth or reality » (C.Knight & R.Lomas).

Note de l'auteur.

L'un des arguments le plus souvent avancé par ceux qui prétendent à toute force prouver la prééminence du culte chrétien, fait référence aux miracles qui font de leurs auteurs des saints vénérés. Or les chrétiens n'ont pas l'apanage de ces miracles. Toutes les religions, monothéiste ou non, s'appuient sur des références au paranormal pour confirmer leur caractère divin. Dans le culte catholique on y fait largement recourt, en y ajoutant les ''Merveilles  d'origine divine certifié''. Une manne commerciale qui n'est pas près de se tarir.

Passons sur la virginité de la vierge et l'escroquerie de « l'immaculée conception ». Cette sainte femme aurait d'ailleurs eu deux fils, Jésus et.. son frère Simon. Passons, aussi ,sur cette troublante interrogation relative à la Genèse. Dieu créa la Terre, la trouvant vide il y ajouta l'Homme. Le trouvant trop solitaire, il y ajouta une femme. OK, jusque là ...Mais, distrait ou apprentis créateur, il n'obtient pas le comportement attendu de ses créatures. Elles copulent à l'instar des autres êtres vivant ! Ce n'était semble-t-il pas prévu dans ses calculs. Le couple maudit à deux fils (l'un tue l'autre au passage, mais bon, on ne connaît pas le cahier des charges de la création) Là où ça coince, c'est sur la manière dont ils perpétuent leur descendance. En d'autre termes, où ont-ils été chercher des épouses ? Pour avoir des enfants, toute une ribambelle qui commence aussitôt à se foutre sur la gueule, il a bien fallu qu'ils trouvent et engrossent des femmes. La seule disponible était Ève, leur mère ! Alors... Je vous laisse méditer et peut-être trouver d'autres hypothèses, moins 'consanguines'.

Arrêtons-nous, si vous voulez bien, sur un des mythes les plus tenaces de la propagande Œcuménique, le suaire de Turin ( Symbole à ce point sacré qu'un pape avait ensuite décrété que l'autel des églises devrait désormais être systématiquement recouvert d'une nappe en lin). Il s'agit d'un morceau de drap à chevrons sur lequel apparaît l'empreinte du corps d'un homme. Sa taille est d'un mètre quatre-vingt-un, le nez aquilin, les cheveux longs séparés par une raie médiane et à la barbe fournie. Il présente des stigmates aux mains, aux pieds et au crane ainsi que de nombreuses marques de lacération sur le dos. Tout concorderait, portait, stigmates... Sauf que la science permet aujourd'hui de dater les matériaux (même sacrés). A la fin des années quatre-vingt, l’Église accepta enfin de rompre avec la tradition du secret et autorisa l'analyse au microscope et la datation au carbone 14, de la relique. Les résultats indiquèrent formellement que le tissu datait, non pas du premier siècle après J.-C. Mais d'une période comprise entre la fin du XIII˚ siècle et le milieu du XIV˚ . Bien entendu, les chrétiens intégristes réfutèrent et contestèrent ces résultats. Allant jusqu'à prétendre que l'échantillon était suspect (bien que fourni par le Vatican) ou avait été prélevé sur une 'reprise' faite sur le suaire d'origine. 

Subsiste une inconnue, si ce n'est le Christ... Qui est cet homme ?

Robert Lomas et Christopher Knight proposent une piste intéressante, dans leur ouvrage, « Le second Messie ». Pour ces chercheurs, l'image est celle de Jacques de Molay, le grand maître de l'ordre des Templiers. Arrêté en octobre 1307, il fut, en janvier 1308, crucifié à une porte du Temple de Paris, de la même façon que le Christ. C'est l'inquisiteur général du royaume de France, Guillaume Imbert, qui décida cette torture. Jacques de Molay fut ensuite enveloppé dans un drap de lin que l'ordre conservait au Temple pour les cérémonie d'intronisation. Le supplicié était resté ainsi deux jours sans pouvoir bouger à cause de ses blessures, trop faible pour même se lever. Nous savons aujourd'hui que la silhouette provient de l'acide lactique et du sang s'écoulant s'écoulant des plaies, mêlés à l'encens qui imprégnait le tissu.[²] Par les chronique de l'époque il a été établi que l'image sur le suaire correspond bien aux traits physiques du grand Maître des Templiers. Lorsque l'inquisition eut enfin instruit et clos son procès, ses cheveux avaient dû pousser et sa barbe devenir broussailleuse. Le drap qui l'enveloppait fut emporté par un des parents de Geoffroy de Charney, qui lui-même mourut sur le bûcher en 1314, au côtés de Molay. Sa famille conserva le suaire comme une relique, avant de remarquer l'image imprimée dessus. Elle fut exhibée pour la première fois en 1357, et ceux qui la virent l'associèrent immédiatement à l'image du Christ. La famille De Charney s’abstint de les détromper, l’excommunication avait été prononcée pour l'ordre des Templiers. A la fin du XVI˚ siècle l’Église s'empara du suaire en le déclarant acheiropoïète, c'est-à-dire « non fait de main d'homme ». Placé à Turin, il fut déclaré 'relique sainte' et vénéré depuis par les crédules.

La grosse hypocrisie de cette histoire est que l'une des charges retenues contre l'ordre en 1307 était celle d’idolâtrie. Les Templiers auraient vénérés une tête d'homme barbu, accusation jamais prouvée. Cependant, aujourd'hui les Catholiques vénèrent des images de façon systématique, dont le suaire de Turin. Cherchez l'erreur !

Les incohérences et les contradictions dans l'histoire du Christ, donc de la chrétienté, ne manquent assurément pas. Elles constituent un défi pour les chercheurs, soulevant commentaires et déclarations au fil des siècles. L'un d'entre-eux, attribué au pape Léon X , mérite que l'on s'y arrête. Ce pape était à la tête d'une Église qui régnait en maître absolu sur tout l'occident. Son appartenance à la famille Médicis en faisait un homme puissant, soutenu par des alliés qui ne l'étaient pas moins. Ce commentaire, court et simple, est bien troublant, dans la bouche du chef de l’Église catholique romaine ; « On sait de temps immémoriaux combien cette fable du Christ nous a été profitable. »

 

[²]Il existe un équivalent moderne. En 1981, dans un hôpital anglais, on a découvert sur un drap l'image du corps d'un patient atteint de tumeurs cancéreuses.

i En 1968, dans les faubourgs nord de Jérusalem. Les ossement furent datés du premier siècle. Ce n'était pas celui de Jésus mais d'un dénommé Yehochanan, décédé entre l'âge de vingt-quatre et vingt-huit ans. On avait utilisé des liens pour l'attacher sur la croix, pas de clous, et les os de ses jambes étaient intacts. Un crucifié mourait par asphyxie. Sa tête finissait par tomber en avant, l’empêchant de respirer. Pour retarder cette échéance, une planchette de bois était fixée sous ses pieds dans le but de lui permettre de soulager ses muscles. En lui brisant les os des jambes, on précipitait la fin. La crucifixion n'était pas un mode d’exécution couramment employé par les Juifs. Les condamnés à la peine capitale étaient lapidés,brûlés-vif, décapités ou encore étranglés. Selon la Loi mosaïque, seuls les criminels exécutés au préalable pouvaient être crucifiés. Le Deutéronome précise ; « Car celui qui est pendu (crucifié) est un objet de malédiction devant Dieu ». En revanche les Romains recouraient fréquemment à ce mode opératoire.

Jésus est condamné à mort à quelques heures du sabbat. Or la présence d'un crucifié aurait souillé le jour du sabbat, les Juifs voulaient que les corps des suppliciés soient descendus avant la nuit. Aussi Pilate ordonna-t-il qu'on leur brise les jambes ; « S'étant approchés de Jésus et le voyant déjà mort, les soldats n’exécutèrent l'ordre que pour les deux voleurs. » Pourquoi n'ont-ils pas obéi, ne serait-ce que pour s'assurer qu'il était bien mort ? Et comment, la crucifixion étant l'un des mode d’exécution les plus lents, pouvait-on croire qu'il mourrait avant la nuit ? Pilate lui-même, s'étonna de la rapidité de son décès et demanda à un centurion si tout était en ordre.

 

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